Depuis le tragique accident qui a brutalement mis fin à son enfance, Alice, vingt-et-un ans, erre de ville en ville, de bar en bar, noyant sa culpabilité dans l'alcool, armée d'un casier judiciaire avec mention et d'une échelle de un à cinq pour qualifier ses gueules de bois quotidiennes. Un matin des plus banals, elle émerge d'un sommeil comateux et cherche déjà à se remplir un verre... lorsqu'elle découvre un type mort allongé à côté d'elle et un sac rempli de drogue et d'argent à ses pieds. À quelque chose malheur est bon : Alice s'enfuit avec le magot. Mais le légitime propriétaire du butin, peu enclin au partage, ne tarde pas à se lancer à ses trousses. Entre la jeune fille et le truand, une course poursuite s'engage sur les routes des États-Unis, et tout n'est alors plus qu'une question de temps. Le deuxième roman de Samuel Gailey invite le lecteur à suivre les chemins tortueux de la conscience, où la noirceur côtoie le pardon et où chaque nouveau pas pourrait être le dernier.

Un roman avalé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, entre un plaid et un chat qui ronronne, dans ces nouveaux jours de l'automne.

Encore une jolie découvertre de chez qui? De chez Gallmeister bien sût ;)

A peine la tête sortie de ce roman, je me retrouve habitée par une impression mitigée pour ce roman où se mélange plusieurs genres littéraires : thriller, fantastique, natural writting, roman initiatique.

J’ai adoré le côté natural writing de ce livre : cette adolescente sauvage au milieu de ses les chiens de traineau, parcourant une la forêt qu’elle connait comme sa poche, nous racontant les grandes étendues, la neige, l’Amérique.

J’ai apprécié le côté l’aspect initiatique même si le thème de la « frontière des sexes » comme l’évoque Augustin Trapenard, ne m’est pas apparu comme indispensable dans l’histoire.  

J’ai eu plus de mal à me faire à l’idée qu’au milieu de tout cela se rajoute un côté fantastique où le conte se mélange au récit. Est-ce réel ? Est-ce irréel ? Entre le côté sauvage de l’héroïne flirtant avec sa psychologie quelque peu dérangée, et une écriture qui ne comporte pas de tiret, je ne savais parfois plus si le personnage parlait, imaginait ou écoutait !

 Une grande hybridation et une belle prouesse pour certains mais, vous l’aurez compris, un trop grand mélange des genres pour mon propre gout littéraire !

Prix Littérature Monde Étonnants Voyageurs - Télérama 2019

 "Les Éditions Gallmeister publient à nouveau le portrait superbe d’une adolescente sauvage", Nicols Ungemuth.

Il y a 10 ans maintenant, nous découvrions un petit village Pyrénéen, niché au oeur de la vallée du Gave : Cauterets.

Depuis ce jour, comme un aimant, nous sommes attirés par ce village et chaque année, nous y retournons pour skier mais aussi désormais pour retrouver les copains ! Et ça donne de superbes vacances, inoubliables, à chaque fois :)

Le rhassoul, tout comme notre bonne vieille argile verte, est réputé pour absorber le sébum (du coup, bon pour la peau et pour les cheveux).  Un autre avantage de ce nouvel ami de mon quotidien, c’est qu’il n’assèche pas. Donc le copain dégraisse, sans pour autant décaper (je ne suis pas un vieux meuble vernis) et en plus, il assainit le cuir chevelu : que demande le peuple ?!

A l’époque où j’allais chez le coiffeur, ce dernier me disait toujours que j’avais « le cheveu fin ». Comme s’il n’y avait qu’un seul cheveu sur la tête à Matthieu (d’ailleurs, permettez-moi de préciser qu’on dit la tête de Matthieu !).

Alors avec mon cheveu fin, coupé tout court qui a en prime une fâcheuse tendance à graisser, j’en ai essayé un paquet de masques et de soins ! Et bien, permettez-moi de vous dire que je trouve ce shampoing foor-mi-dable (allez-y, tous en chœur, sur l’air de Stromae !). Il me donne du volume et ne graisse pas mes cheveux, et il est fait-maison : Halleluyah mes sœurs !

J’ai vu que certaines personnes remplaçaient l’eau par l’eau florale (selon leur propriétés), au choix,  tout comme pour les huiles essentielles. J’ai choisi l’Ylang-Ylang car cette fleur tonifie le cuir chevelu et régule le sébum (mes cheveux graissant, encore et toujours !). Mais il semble que l’on pourrait aussi utiliser du tea-tree (qui équilibre la flore bactérienne à la surface de la peau et combat les pellicules), du romarin (qui régule le sébum et combat les pellicules) ou encore la sauge sarclée (régulation du sébum++).

Enfin, pour le rinçage, certains utilisent de l’eau vinaigrée pour rétablir le pH du cuir chevelu en neutralisant le calcaire contenu dans l’eau. Perso, je n’en ai pas l’utilité et ils brillent déjà de mille feux sans eau de rinçage !

Conseil d’application :

Sur cheveux mouillés, dans la douche (comme un shampoing quoi !), étaler votre shampoing maison de la racine jusqu’aux pointes en massant bien le crane (tonifie le cuir chevelu et évite els pellicules). Vous remarquerez que l’impression sous les mains et que cela gonfle (oui car le rhassoul ne mousse pas mais il « gonfle » J ). Enfin, rincer abondamment pour éliminer tout résidus. Comme pour un shampoing habituel en fait hein !

Astuce Sylvain Mirouf :

Abracadabra, je rince à l’eau froide : cela permet de refermer les écailles des cheveux pour les faire briller un max, et en prime, il parait que ça stimule le cuir chevelu et donc la pousse ! Bingo !

Il était une fois, un meuble en rotin tout droit sorti des années 80. Avec sa fleur aux intérieurs cannés, il vivait une vie paisible... quelque part...

Nous le retrouvons plusieurs vies plus tard dans la chambre en soupente d’une maison de l’Aveyron, au dernier étage d’une bicoque biscornue surnommée « le terrier » en hommage à la maison des Wesley, dans les romans de JK Rolling, de la série de Harry Potter. Il coulait une vie paisible, croulant sous les piles de livres, ne lui laissant guère l’occasion de révéler au monde entier l’extrême beauté de son cannage. Mais un jour, une âme vint à passer. Emerveillée, elle rêvait d’une nouvelle vie pour ce joli petit meuble. Elle revait même de lui redonner de la couleur. Une journée d’été, elle se saisit du meuble (avec l’autorisation du propriétaire bien entendu) et l’emmenant loin de sa chambrée, dans une contrée lointaine et Bretonne. Lors de son arrivée, le temps manqua à la jeune âme qui du laisser la petite table dans un coin de la maison, dans l’ombre. Mais un jour d’automne, enfin, le temps vint de la restaurer. La jeune âme lui fit prendre un bon bain, décrassant les moindres recoins empoussiérés depuis tant d’année. Elle lui passa le papier de verre de part et d’autre (et même un peu de la ponceuse) et se décida pour une jolie couleur : bleu nuit. Une sous couche blanche pour le protéger, puis une couche de peinture, puis deux couches de peintures. Enfin, un matin d’octobre, le résultat fut là. Le meuble en rotin était enfin en train de vivre son énième vie, dans une autre petite chambre en soupente, à l’autre bout de la France. On y posa des photophores, puis une plante, et même un petit panier en osier. La jeune âme et lui vécurent heureux jusqu’à la fin des temps.

L’histoire ne dit pas ce qu’il adviendra de se vie une fois l’âme humaine arrivée à sa dernière heure… !

Pendant les vacances, le Fournil de Fewen a fermé ses portes, nous laissant totalement déprimés et en manque de délicieux pains !!! Alors il a fallu trouver des solutions pour contrer cette terrrrrible absence : faire du pain burger soi-même !

Et on est restés dans l’optique zérodéchets bien évidemment !

 Pains burgers x6 (ingrédients en vrac sauf le lait et la levure) :

165g de farine
2 jaunes d'œuf
100g de lait
1 sachet de levure boulangère
3g de sel
3g de sucre
35 g de beurre mou
Graines de sésame

 - Dans un saladier (ou dans le bol du robot), mélanger la farine, le sel et le sucre

- Ajouter le lait dans lequel on a délayé la levure

- Ajouter 1 jaune d’œuf et le beurre mou (pas fondu, sinon ça ne marche pas pareil !)

- Pétrir 8 à 10 minutes (si on a un robot, c’est quand même super pratique)

- Découper la pâte en pâtons de 60g et les bouler (avec le creux de la main)

- Dorer les pains avec un mélange jaune d’œuf + 10g de lait et saupoudrer de graines de sésame (je ne l’avais pas fait et résultat, les graines n’ont pas tenues dessus et c’était bien moins doré que prévu …)

- Laisser reposer à température ambiante 1h

- Cuire 10 minutes à 180°C (th 6)

Frites de butternut :

• Peler la courge et la couper en frites de la taille de votre choix
• Dans un saladier, verser un peu d’huile d’olive et remuer afin que chacune d’elle soit enduite (mais pas trop !)
• Assaisonner au choix (ici sel et estragon)
• Les disposer sur une plaque de four huilée
• Enfourner 40 minutes à 180°C(th 6)

 Pour la garniture de burgers :

• Bacon (à la coupe)
• Avocat frais (pas très local mais une fois de temps en temps, ça fait plaisir)
• Mélange de cheddar et d’emmental (à la coupe)
• Oignons roses de Roscoff (achetés sur place !)
• Moutarde aux épices

Alors même si au final ce n’était pas si terrible, je reset quand même fidèle à 200% à mon fournil adoré pour déguster des repas dignes de ce nom !

Une "birthweek", mais qu'est-ce donc me direz- vous ?!! J'ai une copine, Marie-Eve (qui un super blog de littérature que je vous conseille de visiter ici ) qui m'a parlé un jour de sa vision des anniversaires. Depuis, ma vie n'est plus la même.

Franchement, pourquoi n'avoir qu'une seule et unique journée pour fêter son jour de naissance, prendre soin de soi, se faire chouchouter et recevoir un ou des cadeaux, quand on peut tout aussi bien répartir tout ce bonheur sur une semaine toute entière ?! Sincèrement, on se le demande non ?!

Et comme le mien approche à grand pas, je déclare ouverte ma semaine d'anniversaire !!!!!  (Youhouuuuu : cotillons, explosions de confettis, langues de belles mère et tout le toutim. Cette semaine, je m'habille tout en couleur et je porte mon plus beau sourire niais!!!)

Au programme, chaque jour de belles choses : des bons repas, des copinades, des coups à boire avec les collègues, un blindtest d'anniversaire avec plein de bonbons, un concert au bar associatif, une balade à la mer, un plateau de fruits de mer et une boum déguisée en mots/personnes commençant par la lettre C (je pense me déguiser en Jesus car quand même, 33 ans, c'est l'age du Christ quoi !!! )

Allelujah (Jeff Buckley) - mes frères !! Si vous saviez comme j'e suis heureuse... !!!

Au rayon du bricolage, on a décidé de refaire nos toilettes !!! Quand on a acheté la maison, le mur était rouge, effectué à la taloche et les copains des anciens proprios avaient écrit des petits mots à la craie ! A la vente, le mur avait été nettoyé à la va vite donc avec des trainées blanches et quelques trous au passage ! Il fallait donc faire quelque chose !

• Refaire un enduit pour rendre le mur totalement lisse.
• Repeindre le plafond et les autres murs en un beau blanc, propre !
• Installer un revêtement au sol pour ne plus avoir les pieds gelés quand on se lève la nuit J
• Poser le papier peint sur le mur du fond

Et ensuite, j’entre en scène pour le côté décoration !

• Un joli lustre tendance origami
• Un abattant gris foncé

Et des éléments de déco fait main !

Je vous en parle plus tard ;)

Voici ma première couture pour Marius.

Quand j'ai trouvé ce tissus, j'ai tout de suite pensé à lui. Et j'ai cherché ce que je pourrais fabriquer qui servirai de la naissance à un peu plus longtemps ! Et j'ai trouvé cette idée de sarouel évolutif sur internet ! Alors je partage avec vous ces petites créations ! Merci Minuscule Infini pour le patron ;) 

Tissus chez Carefil

Patron chez Minuscule Infini

Dans cette petite plante qui ressemble presque à de la mousse, des petites fleurs blanches sont venues s'installer. Tous les matins, près de la porte du travail, je m'arrête pour les regarder pousser et pour regarder le vert devenir blanc.

Ce matin, c'est encore mieux car ce que je peux observer, c'est la danse des abeilles...! Je suis restée ici un bon moment jusqu'à ce que mon chef ouvre la porte et me demande "mais qu'est ce que tu peut bien faire accroupie ici...?!"

En Bretagne nord, dans la Finistère, se trouve un village appelé Roscoff. Depuis 30 ans, ma famille et moi nous retrouvons là-bas dans un appartement que nous surnommons amicalement (amoureusement ?!) "le clapier". Un studio avec deux couchettes qui se déplient dans le couloir comme dans un bateau, un studio tout petit mais qui donne sur le port, avec cette vue imprenable et cet air iodé qui nous fait tant de bien par où il passe (par le nez !). Ici, pas besoin de jeux vidéo ou de lecteur DVD, juste des jumelles et des bonnes chaussures de marche pour la journée (ou un maillot de bain en été, cela va de soi !), un tricot ou un livre pour le soir, et le tour est joué : repos et détente assurés.

Le 08 mai aura lieu « Alter Égales », une soirée présentée comme un grand mezze* à partager, comme un patchwork de voix, de talents, de coups de gueule, de mots, de maux, de joies, de trips, de trippes... , comme un mandala d'envies, d'énergies, de rêves, de cris, de vies, d'elle et de lui et enfin, comme une tribune pour dire, écrire, lire, jouer, danser, chanter, composer, dessiner, participer, s'amuser, musique s'il vous plait!...

Un résultat riche en liens et créativité collective, pour ne pas perdre de vue "qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant"  Simone de Beauvoir

A cette occasion, ma petite maman ( E de son nom d'artiste) exposera ses toiles (bleues) aux côtés des œuvres de Anne, Laëtitia et Anne-Claire, du 08 mars au 11 avril 02 mai, au café associatif le « Bar’zouges » à Hédé-Bazouges (35).

* repas libanais constitué de plusieurs petits plats à partager tous ensemble.

... prendre son temps

Voici une jolie phrase tirée du film de Yves ROBERT, "Alexandre Le Bienheureux". Et moi, le vendredi midi, j'applique son conseil à la lettre et je prends le temps de prendre mon temps de dejéuner au bord du Canal d'Ille-et-Rance, à côté de mon travail ! Un petit moment de plaisir que je partage avec vous.

La samedi matin, lorsque je ne suis pas bénévole à la bibliothèque et que le temps ne me permet pas d’aller courir ou me balader, je marche quelques petites minutes pour arriver au paradis de la récup’. Habiter dans la rue du Emmaüs est, je vous l’accorde, une chance inespérée (nous n’avons pas emménagé ici pour cette raison, promis !).

Ce samedi matin de mars 2019, en errant dans les allées de meubles à la recherche de, bah de rien !, je me suis retrouvée nez-à-nez avec lui… Le buffet bas des années 30 dépourvu du haut de son corps mais toujours en très bel état. Après « Coup de foudre à Nothing Hill », les productions Wôrner vous présente « Coup de foudre à Hédé-Bazouges ». Dialogues de JJ Anneau

- Hey salut toi…  joli buffet ! C’est quoi ton p’tit nom ?

- Gaston (oui les meubles ne parlent pas, merci, je sais !)

- Excuses-moi d’être aussi directe mais j’aimera bien caresser tes portes arrondies…

- Pas de soucis !

Sympa ce Gaston ! Passant ma main sur ses lignes élégantes, je remarque les motifs de fruits noircis et imagine déjà le boulot pour récupérer cette atroce teinte d’époque.

-Et bah dis donc mon grand, tu dois être en pleine forme car question « 5 fruits et légumes par jour », tu as été sacrement gâté !

- …

(Que répondre à un tel affront en même temps)

- Et puis, sur les gravures, ils ne t’ont pas raté, dis-moi ! Il va falloir de l’huile de coude si on veut te donner une meilleure mine.

Arrivant dans mon dos, j’entends chéri me dire :

- Tu parles toute seule ?

- Bah non, que je réponds, je parle au meuble !

- A cette horreur, là ? Avec ses fruits immondes tout noircis et sa plaque de marbre marron, dit-il en le pointant de l’index.

- Tu ne sais pas que c’est très malpoli de montrer du doigt ? Ne l’écoute pas Gaston, je te trouve très mignon moi !

- Non mais dis-moi que je rêve, tu lui as donné un nom ?! Mais tu ne vas quand même pas le ramener à la maison, si … ?

- Bah pourquoi pas, si je le ponce, que je le repeins, ça peut être super chouette ! J’ai vu plein de meubles dans ce style sur Pinterest.

- Oui mais sur Pinterest les gens ont des grandes maisons avec plein de place et pas nous !

- C’est vrai qu’il est un peu grand… Tu sais quoi, je vais quand même demander le prix. Juste pour savoir ! Ça ne mange pas de main , comme dirait maman !

- Mouai, bon bah moi je vais aux livres.

  50 euros, j’apprends que c’est son prix. Au rayon des livres, j’ai du mal à ne pas avoir l’esprit qui vagabonde. Je m’imagine déjà dans le garage avec mon masque sur le nez, mes lunettes de protections sur les yeux et ma ponceuse (cadeau de Noël de mon Pôpa) dans la main droite ! Sage, je suis sage et raisonnable ; nous rentrons les mains vides.

L’avantage d’habiter da la rue d’Emmaüs c’est qu’on y va souvent et que du coup, plus le temps passe, moins on ramène de trucs ! L’expérience nous a appris que sinon, beaucoup trop de choses finissent par trainer sur des étagères ou encore pire, s’entassent sur la table de l’entrée !

Entre midi et deux, durant le repas, mon esprit vagabonde toujours autant et je sors même mon téléphone pour regarder sur internet les photos disponibles qui pourraient me faire penser à une belle rénovation et même, pourquoi pas, sait-on-jamais, convaincre chéri de la pure beauté d’un meuble-pas-beau repeint et retapé en meuble-trop-beau. La frontière est si mince !

- Ou alors, je le repeins et je le revends, comme ça, je le bichonne, je me fais plaisir et il ne nous encombre pas ensuite !

- Fais comme tu veux mon cœur !

Alors soyons clairs, je ne cherche pas l’approbation de l’homme de la maison hein, mais c’est juste que ça fait plusieurs fois que je ramène des objets plus ou moins encombrants, que je dis « t’inquiètes, je vais les retaper et les revendre » et que je ne le fais pas.

- Ok, alors pour que ça ne traine pas, je me donne une dead line : si dans deux mois je n’ai pas terminé mon meuble, boum, il s’en va. T’en penses quoi ?

- Je dis OK ! Il me sourit et je vois bien qu’il voit bien que je suis aux anges !

Attends-moi Gaston, j’arriiiiiiiiiiiiiiiiiiiive !!!!

Chacun trouve dans ses voyages et ses périples des endroits où il aime se retrouver, pour réfléchir ou pour ne rien faire, pour se reposer le corps et l’esprit. Bien sûr, des petits endroits comme ça, on en a tous et parfois plusieurs. Les miens sont au nombre de 5.

L’Aveyron. Par 38 degrés, assises sous le noyer, ma sœur et moi discutons calmement en écoutant bruisser les feuilles dans le vent chaud de l’été. Parfois, d’autres s’installent avec nous dans le petit salon d’été composé de vieux fauteuils récupérés ça et là et recouverts de beaux tissus assortis. Souvent, nous écoutons passer les troupeaux de brebis qui traversent le village pour passer de leur bergerie au pré, ou l’inverse. Lorsque la chaleur est insupportable, nous faisons quelques mètres pour atteindre sa piscine et passer un coup d‘épuisette (histoire de dire qu’on est au moins utiles à quelque chose en ces journées d’extrême chaleur où l’on est bons à rien !). Puis nous tentons un instant de chaise longue mais trois minutes plus tard, notre peau est déjà sèche et la chaleur n’est de nouveau plus supportable. Alors on retourne dans l’eau ou sous les arbres et la journée s’écoule doucement. Les vacances, le repos du corps et surtout de l’esprit. Ne rien prévoir, ne rien anticiper, ne penser à rien qu’à l’instant présent. Le soir, pour échapper à la chaleur, nous prenons un dernier bain avant d’aller au lit et de s’endormir sous la toile de canadienne, de yourte ou de tente berbère.

Vous pouvez écouter ça en lisant l'article : &

Non mais franchement... Julien Doré quoi !  Si l'on m'avait dit il y a quelques années que j'écouterai son album en boucle dans ma salle de bain je ne l'aurai pas cru, Oooohhh que non !!

Pour ma défense - s'il en faut une - c'est de la faute de mon copain Nicoco. 

Info si vous voulez suivre les épisodes à venir :  Nicoco, c'est le copain de Milie. Milie c'est notre super ex-colloc de notre époque "Corpo-Petrussienne" (comprenez les habitants de St Pierre des Corps dans l'Indre-et-Loire). Sinous vous pouvez aussi aller dans Las protagonistas)

Bref, un jour Nicoco se moquait de Milie car il avait vu qu'elle avait l'album de Julien Doré dans son téléphone. C'était en juillet, je m'en souviens bien. Nous faisions un barbecue chez eux en buvant du Berger Blanc (humm!) et je me suis dit "mais il fait quoi Julien Doré en ce moment? Ah oui, "Sur la plage Coco caline". Du coup, tout l'été, dès qu'on entendait la chanson dans le camion, bah on chantait comme des niais et on envoyait des vidéos à Milie.

Et puis un jour de septembre, je me suis dis "Bon, il a pas fait un album avec une seule chanson quand même, je vais écouter". Me voici donc à mon tour avec l'album "&" dans mon smartphone. Et depuis, comme tous les matins, dans ma salle de bain (et de bonne humeur - Sandy Valentino 1998) je ne me lasse plus de l'entendre ! J'aime les couleurs que sa musique m'inspire, la douceur de sa voix - que je haïssais avant- et merde alors, oui, je le dis haut et fort, j'aime bien Julien Doré !!!

Une fois que j'ai assumé cette idée, je me suis rendue compte que je n'étais pas la seul. Et puis l'autre soir, j'étais sur le route (toute la sainte journée - Gerald De Palmas 1994), je suis tombé sur une interview de lui; meilleur album de l'année sur Europe 1? RTL ? Je ne sais plus. Bref, il parlait de son nouvel album, une &dition spéciale avec un live. Ce que j'ai trouvé encore plus sympa, c'est que pour réaliser ce compact disque et bien il sont allés piquer dans tous les enregistrements de la tournée, dans toutes les villes ! Chapeau l'artiste. Hâte de découvrir le livre qui va avec cette édition... (Si ça vous tente, je vous conseille donc le Live).

Ces dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes non ? Et bah laissez moi vous dire que c'est avec les plus vieux légumes qu'on fait les meilleures soupes !!!

Regardez moi c'est belles couleurs , ça fait pas rêver tout ça !!

En plus, Les carottes ça a des poils (Raphaël Mezrahi - 2001)

Pour 2 litres de soupes :

• 1 oignon (à faire revenir dans un peu d'huile d'olivesi vous voulez donner un peu de goût)
• 3 pommes de terre
• 3 carottes
• 1/4 de courge (cela dépend de vos envie et aussi de sa taille de base !)
• 1.5 litre d'eau
• 15 minutes en cocotte minute
• Mixer et hop, le tour est joué !

1. Sourire en enfilant mes basket noir et rose fluo pour aller travailler (même pas peur !)
2. Envoyer un colis licorne à ma nièce de 11 ans qui recevra ses premières "Doc" (le coup de vieux)
3. Raccrocher et rire bêtement car la dame au téléphone avait un nom de famille trop rigolo
4. Faire une soirée galettes en regardant un film (Kingsman : le cercle d'or > pas mal non plus mais moins bien que le 1er!)

Cette année, notre famille a réussi à se retrouver toute entière dans la maison familiale de mes parents. Le sapin faisait 3 mètres de haut et arrivait en haut de la cage d’escalier. Y étaient suspendues des boules en chocolat, et de magnifiques décorations rouges et blanches, les cadeaux se sont installés par dizaine à son pied (normal, on était 20 !) et ça fleurait bon le bonheur et l’amour ! Oui, aujourd’hui, je ne suis qu’amour !!!

En ces temps de retrouvailles, je me demande comment je fais le reste de l’année pour vivre sans eux. Pour ne pas poser ma tête sur l’épaule moelleuse de mon frère, pour ne pas sentir dans le cou de mon grand neveux l’odeur de son parfum (le même depuis 5 ans), pour ne pas sourire bêtement en écoutant ma nièce s’inventer des histoires, allongée dans le canapé, dans son pyjama licorne bleu et rose, pour ne pas écouter le timbre de voix de ma grande sœur et savourer le rire de ma moyenne. Comment je fais ? Bah je fais, c’est tout !

C’est dans tous ces moments-là que je remplis mon cœur de bonheur et mon âme de toutes ces petites choses pour que le reste du temps, tout stagne en moi, le plus longtemps possible, le plus savoureusement du monde. Les jours où le moral est en baisse, où le temps est gris et froid, où la sève ne monte plus aux arbres, où je sens le chagrin m’envahir un peu, j’ouvre ma musette à souvenirs et je viens regarder ce qui s’y trouve.

Cette semaine, je peux vous dire que je l’ai largement remplie ! Feu de cheminée et chaussons de mouton, tricot en écoutant les enfants jouer, parties de Trivial qui n’en finit pas où « non, on ne sait décidément pas qui a gagné le Roland Garros de 1976 !!! » ni "qui a l'odorat le plus développé entre la mite et l'homme" !, atelier pâte d’amande pour confectionner les sujets à mettre sur la bûche avec les plus petits, atelier petits sablés de Noël avec maman, fin de soirée dehors autour d’une bière avec les plus grands, discussions dans le cantou avec les adultes et dans le froid avec les grands ados (faudrait pas qu’on nous entende !), regards complices, chansons de fin de repas, Just Dance dans le salon, fous rires à s’en tenir le ventre…. !

J’en ai fais des sacrées provisions…

1. Passer par Super U le midi et acheter une petite pisine, la gonfler et la remplir pour ce soir !

2. Aller chercher d u bon pain au Fournil de Fewen

3. Se tremper dans la piscine, au soleil, entre 19h et 20h

4. Fabriquer de beaux burger maison pour que chéri regarde le match en dinant !!! (moi aussi j'étais devant le match hein mais je m'en fiche à vrai dire!!!)

Tout a commencé avec une tisane Lady Glagla (si si, elle existe vraiment cette tisane ! ). Je regardais des modèles de tricot pour enfant et j'ai trouvé ce pull ! Facile, il est en une pièce me dis-je ! Et hop, ni une ni deux, j'en commence un style marinière pour Zola, mon petit filleul ;)

Trop bien ce pull, j'en refais un pour Corentin, mon nouveau nephew. On décide de lui mettre des cordelettes en tricotin pou fermer dan le dos ou.... le porter comme un sweat d'adulte genre sweat à capuche !!!

Et bam, je continue avec un troisième pour Marius

Mais quand vais-je m'arrêter !!!???

Parfois, il y a des mots qui m'écorchent les oreilles... qui me font saigner le tympan... Mais d'où il sort notre français au final?

- De ce que l'on apprend à l'école, certes. On applaudit bien fort le COI et le COD, sans oublier les propositions subordonnées relatives (oulala, je vais vomir et je reviens ! . Moi non plus je n'ai jamais été une grande fan de la grammaire au sens théorique du terme. Mais sans avoir fait une fac en Lettres Appliquées, on est quand même censé avoir atteint notre petit niveau non?

- De ce que l'on entend.Autour de nous, les gens conversent, se racontent des choses. il n'est point besoin de se rendre dans un salon de thé pour entendre des gens parler normalement.Et puis, on voit des films, plus ou moins "culturés"! mais qui parlent toujours correctement le français (nomalement). C'est sur que si tu regardes Les Princes de l'Amour ou Secret Story, question français, il y aura du soucis à se faire ! Et les paroles des chansons que l'on écoute ? Il y a quand même peu de fautes dans les chansons non ? [Alors là, grande pensée pour Leslie et aussi pour Sniper, qui, dans "Gravé dans la roche" -magnifique souvenir de 2003 - nous annoncait que "ce serait mentir si je dirai que c'est pareil"]. m'enfin, en règle généra, y'a quand même des mecs qui relisent non? Et qui te disent "oulala, les si n'aiment pas les ré! Tu ne peux pas écrire "si j'aurai su j'aurai été contente qu'il me choississe à moi" !!

- De ce que l'on lit. La lecture, c'est la vie (avec le gras, ça va de soi!). Plus tu lis, plus tu t'impregnes de la langue, des formes, du style, des terminaisons, des conjugaisons. La lecture c'est le voyage, c'est le plaisir, c'est le bonheur !

Parfois, je suis déprimée d'entendre des gens me répondre "Passe-moi-le je pense savoir c'est-qui" ! et puis, comme me dis Méla "écris bon sang!" alors voilà !

Si vous avez aimé ce post, je vous propose ma plus belle sélection de fautes de français de la téléralité et des autres !

1. Se réveiller aevc le chant des oiseaux, ouvrir son velux enroulée dans sa couette et les regarder voleter autour des graines!
2. Refaire le monde avec une maman fatiguée autour de son bol de thé
3. Aller faire une promenade d'une heure dans la campagne avec son papa, sa maman et Le Chien (oui c'est son nom!)
4. Se vautrer dans le canapé pour regarder avec eux un film au coin du feu ("Paris Pieds Nu")
5. Faire du jardin avec son papa
6. Ceuillir lesdernières petites pousses de cardes avant de tout arracher et de tout pailler !

Quoi? Un chien qui s'appelle juste "Le Chien" ?! Mais c'est bizarre non? me diriez vous.

Et bien non. Pour ceux qui connaissent la filmographie d'Yves Robert sur le bout des doigts (ou pas), vous vous souviendrez que dans un de ces films, le très bon "Alexandre Le Bienheureux", ce dernier possède un petit chien noir et blanc nommé "Le Chien" !

En hommage à ce réalisateur qe nous avons toujours bien aimé dans la famille, mes parents ont décidé, tout naturellement, de le baptiser ainsi !

C'est rigolo, pas commun, et ça marche bien ! Il répond à son nom hein, ne vous en faites pas. Bon c'est vrai qu'il est encore un peu foufou parce que jeune, ne revient pas toujours quand on l'appelle, sautille sans cesse et lèche tout ce qui passe... mais il est doux et si câlin ! 

Se réveiller dans la nuit en entendant de grosses gouttes de pluie et beaucoup de vent, regarder le réveil et se rendormir !
Prendre son petit déj' avec le mimosa

Prendre son thé du midi au soleil (mais avec des gants quand même!)

Aller au nouveau magasin en vrac de son village !!!! (youhou)

Confectionner une bonne salade césar pour le diner